jeudi 3 septembre 2015

Réflexion sur la violence subie

Violence faite aux femmes dans le midi, épilogue, vu du coté des édiles cette fois. Cela se passe en trois temps fort différents. Lorsqu'on subit une violence, même légère (si on peut appeler une balle dans le bras une violence légère) on est dans un premier temps un peu sonné et paradoxalement cela nous protège. On ne se rend pas compte. Et puis les gens au début sont (ou semblent) sympa. Ce n'est rien, trois fois rien. Et puis vient le stress, le fait de ne plus rentrer chez soi à pied, la solitude. Parfois 
ce n'est pâs mon cas la douleur
physique. Ensuite, la réaction 
saine : porter plainte, faire en sorte que cela se sache 
quoique dans mon cas je ne l'ai pas voulu vraiment, du moins j'ai hésité et que cela ne se reproduise plus sans représailles, puisque pour certains seules celles-ci les empêchent de réitérer. Et avec cela, l'agressivité : on dérange en somme. Un élu veut que tout baigne, c'est le cas de dire, vous exagérez à oser parler, protester même, c'est de l'histoire ancienne bref, vous êtes le trouble fête, et ... "vous êtes sure que vous ne l'avez pas dans la tête, votre balle?"  Autrement dit, on vous traite de folle. C'est ce qui m'est arrivé.   

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