samedi 29 août 2015

Lettre ouverte à Marisol Touraine 2, une marche ?

               

Mesdames et Messieurs les Ministres de l'intérieur, Madame Marisol Touraine, Madame le chef de la Police, Monsieur le chef de la gendarmerie, Monsieur le Préfet du Gard, Monsieur Hollande etc..

Objet : la violence -dans le Midi-, statistiques? en voici une qui certes requiert une étude précise, mais je vous la livre telle que, d'autres suivront hélas...

Depuis que je vis dans le Midi, à Anduze puis à Saint Ambroix, deux petites villes des Cévennes (quatorze ans mis bout à bout avec un an d'interruption récemment à Paris) j'ai subi SIX ACTES DE VIOLENCE. Une précision, je ne suis ni gendarme, ni policière, ni patronne de bar ou de tabac mais retraitée de l'éducation nationale, auteure et artiste pour simplifier.

1 La première de la part d'un responsable de la Croix Rouge, médecin. (Coup au visage, une dent cassée.) Sanction : rien.  (1, l'affaire "Totophe".)
2 D'un escroc homo bien sous tout rapport. Pas de blessures, par chance, aucune voiture n'est passée lorsqu'il m'a projetée avec une extrême violence sur la chaussée et je n'ai pas heurté de pilier de trottoir. Sanction : moi-même (!) Sans commentaires.
3 D'un immigré ouvrier maçon, un coup au visage (qui parait-il ne m'était pas destiné mais à un autre dont il était jaloux, -je me suis interposée.-) Cela suivait néanmoins un harcèlement (sexuel) de plusieurs semaines, stations nocturnes devant ma maison, menaces, bris d'une porte, d'une chaudière etc.. (Un bridge à refaire.) Sanction : prison ferme, six mois, mais grâce à la compression de peines (il avait récidivé plusieurs fois) rien. Moralité, si vous agressez une femme -ou un homme-, dans la foulée agressez en une ou deux autre et ça ne vous coûtera pas plus cher.
4 D'un jeune (drogué) affaire (médiatisée) sur laquelle je ne veux pas revenir avec plus de précisions : menaces et harcèlement, (non sexuel) siège de ma maison, cocktail Molotov (disait-il) etc.. (Pas de blessures mais une peur constante de plusieurs semaines.) Sanction : rien. Au contraire, menaces de la part du père. (Le jeune homme ayant récidivé plusieurs fois sans que rien ne se passât bien qu'il fût condamné à DEUX ans de prison ferme pour une autre affaire, agression avec violences graves (!) il finit par se faire "avoir" lui-même le jour où il est tombé sur plus fort et plus déterminé que lui -en principe il agressait surtout les femmes mais cette fois là, à la féria, plusieurs jeunes se sont interposés et ça a mal fini.. -pour lui-.)
5 De la part d'un "ami" maçon ou qui se disait tel. (Coup à la tête et un KO.) Sanction, rien. (3)
6 Ce coup de feu récemment inidentifié. Sanction, rien, forcément. (4)
Vous remarquerez que toutes ces agressions sauf la dernière me ciblaient directement et qu'elles étaient toutes le fait d'hommes.

[Je ne compte évidemment pas les insultes et menaces même lourdes -de mort-  sauf dans le cas numéro quatre car elles provenaient d'un délinquant "confirmé" déjà multi récidiviste et condamné.] Mon cas n'est pas unique, loin s'en faut. Voilà donc ce que nous vivons AU QUOTIDIEN (car cela laisse malgré tout des traces psychologiques et/ou physiques.)

Donc en résumé, 1,3 agressions tous les trois ans
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En comparaison, à  Paris, (où j'ai vécu 30 ans) je n'en ai subi "que" (!) deux, qui de surcroît ne me concernaient pas directement :
1 Dans le métro à Montparnasse (sans gravité, des gens se sont interposés, juste des traces autour du cou.)
2 D'un voleur de carte bancaire, à Montparnasse toujours! Sans gravité également (il m'a projetée au sol mais sur une surface plane, sans piliers de trottoir, et, sportive à l'époque, j'ai su tomber-rouler sans me blesser).
Donc 1/15 ans

=> LE MIDI OU DU MOINS CETTE RÉGION  SEMBLE PAR CONSÉQUENT AU MOINS CINQ FOIS PLUS DANGEREUX POUR LES FEMMES QUE PARIS.

Mesdames et messieurs les gendarmes, certes votre travail est de plus en plus difficile, il n'est que de voir la proportion de suicides dans votre profession et ceci n'est pas une critique envers vous mais au plus haut niveau... Cette violence dont en fait vous êtes les premières victimes s'exerce à l'opposé sur les plus faibles, les enfants, les malades, les vieux, les femmes, les NON DÉLINQUANTS (!) {car le fait d'être délinquant incontestablement protège, du moins de la "petite" délinquance}... nous pourrit la vie et parfois nous donne envie de nous "convertir". (2)

... surtout, lorsqu'on voit que, selon que l'endroit où on se trouve, dans une ville, (du moins Paris), ou dans une zone défavorisée laissée peu ou prou à l'abandon, elle n'est pas également obviée : cela explique d'ailleurs qu'ELLE S'Y ACCROISSE À LA MESURE DE L'IMPUNITÉ DONT LES DÉLINQUANTS SONT OU SE CROIENT CERTAINS. 

Merci d'en tenir compte. Quant à moi, je ferai en sorte que cette lettre ouverte ait le plus de diffusion qu'il soit possible à la mesure de mes réseaux.
Ceci est adressé, entre autres, à Monsieur le Ministre de l'Intérieur ....
Hélène Larrivé


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Liens

(1) L'affaire Totophe ou comment en ayant aidé un SDF je me suis attirée les foudres d'un responsable -travailleur social bénévole- qui aurait dû être là (et n'y était pas) :

 (2) Lorsque les forces de l'ordre ou la Justice semblent ne pas faire ce qu'il faut, résultat.. prévisible.

(3) L'avant dernière agression, typique, agresseur connu, pas de preuves, parole contre parole et hop..  http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/12/mpn-ou-assimiles-parmi-nous-au.html

(4) L'article base : la dernière, une balle cette fois !  http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/une-balle-perdue-en-tout-cas-pour-moi.html

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Le dossier "Violence en herbe, prémisses de la violence en blé"http://pagetournee.blogspot.fr/2015/08/dossier-la-violence-en-herbe.html

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