samedi 18 juillet 2015

Lettre ouverte au Préfet des Alpes maritimes


Monsieur le PRÉFET, 

Ainsi donc, Monsieur, un quidam dont je n'ai pas en tête le nom, excusez-moi [mais qui semble avoir une couronne qui lui pèse sur la tête].. aurait obtenu de vous ou d'un de vos "collaborateurs", c'est le cas de le dire (!) l'autorisation de faire boucler une plage PUBLIQUE pour lui et son troupeau [pardon, son harem] à son bon plaisir, c'est à dire le temps qu'il nous fera l'honneur de vacancer sous nos cieux propices [et les vacances d'un roitelet on le sait, peuvent durer]...  et comme il parait que ce n'est nullement une faveur concédée à un sac à mollars, pardon à mollahs, pardon, à dollars, décidément mon clavier me joue des tours, mais une simple mesure de sécurité publique  ["publique"?] car il risquerait de se faire harceler en slip par des gueux dont peut-être même, certains parmi les mâles, vous savez ce que c'est avec la plèbe, émoustillés, lorgneraient sur son cheptel [pardon, sur ses femmes].. 

.. j'ai donc l'honneur de vous annoncer que j'ai moi- même l'intention de séjourner sur une plage publique avec mon propre troupeau, assez restreint rassurez-vous : Charlie, que vous connaissez surement comme tout internaute qui se respecte, sympa mais... [nobody is perfect] qui mord un peu et Yok, magnifique mais vigoureux et qui ne supporte aucun mâle dans ses parages.. [un peu d'indulgence, Monsieur, on ne peut, n'est-ce pas ? demander à un chien d'être beaucoup plus intelligent qu'un roi].. et par conséquent, pour la sécurité PUBLIQUE, je vous demande le bouclage de notre zone de villégiature le temps d'un séjour que j'espère tranquille. Des barrières de deux mètres devaient suffire mais bien enfoncées car, autant vous l'avouer franchement, Charlie a tendance à gratter... et en mer, un simple escadron de CRS qui se régaleront de se baigner par ce temps de canicule et barka.  

Ce n'est pas à vous, Monsieur que je l'apprendrai : selon la Constitution qui nous régit sous votre diligent contrôle, tous les hommes sont égaux en droits donc cela ne devrait soulever aucune difficulté. Par avance, Monsieur le Préfet, représentant la République, je vous en remercie. Salut et fraternité. Hélène Larrivé

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