jeudi 3 septembre 2015

Réflexion sur la violence subie

Violence faite aux femmes dans le midi, épilogue, vu du coté des édiles cette fois. Cela se passe en trois temps fort différents. Lorsqu'on subit une violence, même légère (si on peut appeler une balle dans le bras une violence légère) on est dans un premier temps un peu sonné et paradoxalement cela nous protège. On ne se rend pas compte. Et puis les gens au début sont (ou semblent) sympa. Ce n'est rien, trois fois rien. Et puis vient le stress, le fait de ne plus rentrer chez soi à pied, la solitude. Parfois 
ce n'est pâs mon cas la douleur
physique. Ensuite, la réaction 
saine : porter plainte, faire en sorte que cela se sache 
quoique dans mon cas je ne l'ai pas voulu vraiment, du moins j'ai hésité et que cela ne se reproduise plus sans représailles, puisque pour certains seules celles-ci les empêchent de réitérer. Et avec cela, l'agressivité : on dérange en somme. Un élu veut que tout baigne, c'est le cas de dire, vous exagérez à oser parler, protester même, c'est de l'histoire ancienne bref, vous êtes le trouble fête, et ... "vous êtes sure que vous ne l'avez pas dans la tête, votre balle?"  Autrement dit, on vous traite de folle. C'est ce qui m'est arrivé.   

Violence en herbe et violence en blé, épilogue..

LA VIOLENCE FAITE AUX FEMMES 
DANS LE MIDI, SUITE. Épilogue.


Comme vous le savez -ou pas- j'ai pris, en plein jour, dans mon village, il y a dix jours, une balle dans le bras, dont on ne sait rien. (Pas grave mais il y a une probabilité qu'elle y soit restée). J'ai porté plainte hier seulement. Voilà qu'aujourd'hui, on me dit au téléphone qu'il va y avoir une réunion sur la violence, les risques (?) C'est pour ce soir. Pas d'annonce officielle, pas d'affiches, du moins n'en ai-je pas vues et la plupart des gens à qui j'en parle non plus, y compris les commerçants, en principe bien informés. J'y vais donc. J'entends parler pendant... un certain temps (!!) des risques d'inondations et de la conduite à tenir. Mmmm... c'est parfois intéressant (c'est la première fois par exemple qu'on parle du barrage qui, s'il cédait, noierait les gens qui sont au dessous d'un certain niveau, -pas moi !- en vingt minutes, avec une petite "erreur" toutefois : "cela ne cède jamais d'un coup, il y a toujours des signes avant coureurs, pas de panique, ça serait plus de vingt minutes" -faux, à Fréjus, le barrage ou plus exactement la montagne qui faisait cuvette, de Malpasset a lâché d'un coup justement, sans signes préalables-) parfois sans intérêt, genre "rentrez les objets qui risquent d'être emportés et de créer des embasts".. Puis discussion et ... je me demande : où est la violence là dedans? La violence de la nature, soit... mais... (Sinon je ne serais pas venue, ayant vécu deux inondations dont la dernière costaud à Anduze, je sais, on nous l'a appris... ensuite ! ce qu'il faut faire évidemment : pas grand chose du reste.) J'ose enfin poser la question : "et la violence?" Mais le Maire donne la parole à plusieurs personnes, puis à une dame (je laisse par politesse, j'aurais peut-être pu parler à cet instant) puis immédiatement il la passe directement à un intervenant sur le podium. Je me permets alors de signaler que j'ai levé le doigt bien avant la dame et que j'aimerais bien parler... Non, m'est-il répondu, il faut laisser la parole aux intervenants...(?) J'insiste, d'autres se sont exprimés, pourquoi ne le puis-je ? Mais au nom de quoi devrais-je parler? me fut-il objecté (en substance) ... "Au nom de ce que j'ai reçu une balle dans le bras". Et là, RIRES, je vous jure que c'est vrai ; quelques propos au cours desquels j'explique ma "méprise" et enfin ... "vous êtes sure que ce n'est pas dans la tête que vous l'avez ?" (C'est le Maire qui parle à ce moment là). Note : il se trouve qu'un adjoint se trouvait par hasard au même endroit, juste après le tir qui m'a touchée et qu'il a vu, non pas le tir mais mon bras, les gendarmes, les pompiers etc.. Autrement dit, il me traite de menteuse et/ou de folle. Je sors, après avoir tenté de protester -il est vrai que pour le coup je suis en colère- soulignant encore que n'ayant pas reçu de documents au sujet de cette réunion, j'ai cru qu'il s'agissait de la violence (c'est ce qui m'avait été dit) etc.. Le coup de "vous êtes sure que vous ne l'avez pas dans la tête?" m'a en effet mise à cran. Je m'en vais, écœurée. Et là, il sort derrière moi, en fureur "venez là".. m'ordonne-t-il (!!!!!) Impensable, sous le sable, les pavés (?!) !! "Je ferai ce que je veux" ... "Si vous continuez à me pourrir mes réunions..." Oui, quoi ? On peut savoir ? Une menace ? Rien en suit. Et de me saisir par le bras. Puis il me lâche, à mon injonction.. ferme ! La violence faite aux femmes, c'est aussi leur refuser de parler lorsqu'elles en ont été victimes, lors d'une "réunion" prétendument sur le sujet par exemple, ou si elles le font tout de même les traiter de folles, faire rire à leur sujet... Les copines, ce soir je ne sais plus trop où j'en suis. Je ne demande pas que l'on me plaigne, j'aurais même horreur de ça, mais que l'on se foute de moi, cela, non, n'est pas admissible. Baste, cela fera un addenda à ma lettre ouverte... édulcoré sans doute. Je ne sais pas. Rien pu avaler. Normal. Je suis comme ça, ça peut durer trois jours puis ça passe. Cela me détermine finalement à aller l'apporter, cette lettre.. 

Le dossier
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/dossier-la-violence-en-herbe.html

dimanche 30 août 2015

Journal philosophique, trois articles

Journal philosophique
Phénomène étrange du virtuel et au fond réconfortant : des gens qui vs lisent ms ne vs le disent pas !! voire parfois vs évitent ou ne s'attardent pas.. tt en étant qd m sympas !! Voire encore mieux, vs répondent et communiquent avec vs ss se nommer alors qu'ils st à vos cotés l'air de rien. Une pute virtuelle ? Toutes castes et obédiences décloisonnées
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 Je tombe tout à l'heure sur ce passage de la biographie de [....] voir plus loin si vous devinez. Sur le cul je suis !!

"Les femmes ont occupé une grande partie de sa vie : parfait pour celle qui lui plaît, jusqu'au jour où il l'oublie pour celle qui lui plaît davantage. Alors son oubli est entier. Son temps, son cœur, son esprit sont remplis lorsqu'il est amusé. À peine sait-il qu'il a donné des soins à d'autres objets, et si jamais on veut le rappeler à d'anciennes liaisons, on pourra les lui présenter comme de nouvelles.. Il est toujours aimable parce qu'il est insouciant, ne s'attache ni aux personnes ni aux choses : mais il jouit de tout, prend le mieux qui est à sa portée.. N'étant assez fort ni pour l'amitié ou l'amour, ni pour la haine, vous ne sauriez que lui être agréable ou indifférent... "
De qui est-ce ? et de qui s'agit-il ? Devine ! (Non, ce n'est pas moi qui l'ai écrit au sujet de mon ex, bien que j'aurais pu le faire, et dans les mêmes termes exactement.) Alors ? Cékiki ?

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Être seul : le comble de la civilisation, de la richesse, le must : * congélateur, stocks, chemin "privatif" ou accaparé et barré, "pour la tranquillité" (dans un lieu isolé un peu sinistre !), isolement.. Tout se passe comme si l'autre était l' ENNEMI. C'est voulu par le système de surconsommation car cela le nourrit. (La proximité affective de voisins-amis générait l'entr'aide, économisait des prestations vénales, l'achat d'objets personnels...) Les pauvres (dans des HLM par exemple) vivent entourés, et en société, (ce qui peut parfois causer des désagrément certes, mais offre tout de même plus d'avantages) par obligation : puits collectif autrefois.. lavoirs, proximité de palier.. D'où échange de services, requis par la nécessité, ou pas, même en cas de dissensions idéologiques, culturelles.. (Cela arrive toutes castes confondues en cas de drame, exemple pendant les inondations, des sans papiers musulmans qui ont aidé un vieux monsieur à sortir de chez lui..)
Plus on est riche, plus on a de confort, plus on est "autonome"', plus on est seul, le top et plus on consomme. D'où l'ennui obvié par des "distractions" !! vénales, elles aussi. TV, etc.. voire, pire, lecteur personnel de musique ou de DVD. Alors que la musique EST COMMUNICATION ! UNE DES MEILLEURES, LA PLUS PUISSANTE. (Dis moi ce que tu aimes et je te dirai qui tu es!) On est ici dans la culture de la masturbation. (La TV au moins se regardait en famille ou en groupe). La voiture a parachevé l'isolation. On la prend parfois pour aller acheter le pain.

Contre exemple : sans électricité, je dois aller au village m'approvisionner presque tous les deux jours, ce qui me permet parfois de rencontrer des gens passionnants... exemple le monsieur qui m'a parlé de son passé de gendarme, (un livre?)

De cette culture de la solitude, de la parano, de l'angoisse, du mépris des autres donc de nous-mêmes.. et aussi de l'envie (!) la santé se ressent. Dépressions, maladies de la sédentarité etc.. D'où médicaments. Ça tourne rond.
Si on pousse les choses plus loin, la prostitution est aussi à la clef. À quoi bon s'encombrer d'une femme parfois inapte, ou qui va vieillir, tomber malade, vous occasionner bien des désagréments lorsqu'on peut en avoir une plus avenante de temps en temps, formée pour "ça", qui ne s'attardera pas, et n'exigera rien de vous que le prix de sa prestation?

* Les très riches s'en tirent bien ou mieux : visites, séjours, raouts, bals, réunions, fêtes privées, bateau, sport etc.. C'est la petite ou moyenne bourgeoisie qui a copié leur mode de vie mais sans pouvoir aller jusqu'au bout quant à ses indispensables parades qui en chie le plus.

samedi 29 août 2015

La violence blanche, le ressenti d'une situation ou rien ne se passe en apparence

Il arrive que le racisme ou le sexisme (voire les deux à la fois si vous avez la malchance d'y correspondre !) bref l'exclusion pour des raisons parfois mal définies (trop intello, trop quelque chose qu'il ne faut pas... ou rien du tout, car il faut bien qu'il y en ait d'exclus, des "out" si on veut avoir la satisfaction d'être "in", forcément!) que l'exclusion donc soit perçue sans être aperçue, ce sont des "perceptions sans aperceptions" (Leibniz) ou ce que Freud a baptisé l'inconscient. Mais il arrive aussi (tout le temps;même) que le mal être justement relié à la situation floue soit d'autant plus prégnant qu'il est inenditifé quant à ses causes réelles... On pense toujours malgré soi, ou pire, on ne pense pas mais on ressent un vague sentiment de culpabilité, "qu'est-ce que j'ai qui fait que... ?" et au bout du compte, de dépendance vis à vis de ceux qui précisément vous excluent : ceux-là seuls se mettent à exister pour vous, en pochoir, et ceci même si vous êtes connu, apprécié, voire charismatique : les seuls dont vous briguez les suffrages sont précisément ceux qui vous les refusent sans que vous ne sachiez pourquoi. Cette interrogation sous jacente et souvent non perçue vous mine à bas bruit sans que vous n'en sachiez rien. 

C'est le but, "leur" but, conscient ou pas tout à fait. La caste, le groupe, l'univers fermé auquel vous ne pouvez accéder, si misérable soit-il, voire dérisoire par rapport au vôtre, devient une quasi obsession sans que vous ne le sachiez. Tout peut parfaitement se passer SANS LA MOINDRE VIOLENCE, et c'est même toujours le cas, juste par des postures, des gestes anodins, des attitudes, des silences aussi (c'est le plus important). Du coup, vous vous mettez à "aller mal" sans savoir pourquoi, à vous énerver, à agir comme si étiez devenue dépendante d'une sorte de drogue.... Jusqu'au moment où vous poussez (?) un peu les choses jusqu'au bout et recevez le cinglage que plus ou moins consciemment vous attendiez... (et redoutiez ? pas forcément car il a le mérite de mettre les choses au clair enfin..) Là, enfin, vous redevenez "vous-même". Le premier jour vous vous sentez un peu bizarre : il vous manque comme dirait Leiris à la mort de sa femme, un emmerdement. Or les emmerdements sont ce qui finalement vous occupe le plus : les gens emmerdants sont ceux que l'on n'oublie jamais (peut-être est-ce leur but ? Peut-être sont-ce des gens qui n'ont jamais vraiment compté et qui ne s'en relèvent pas? et qui ne pouvant briguer totalement l'amour ou l'amitié -ou le croyant- ont opté pour la haine?) 

Puis petit à petit, assez vite, vous vous sentez soudain mieux : plus de stress sans raison (du moins le croyiez-vous) plus d'angoisses floues (idem, sans raison), la vie reprend ses couleurs, la campagne est belle, marcher est un plaisir sans mélange, les animaux aussi etc...  

En fait c'est cette structure qui fait le lit de la perversion, de l'exclusion et dans certains cas du racisme: il ne s'agit pas d'un individu (quoiqu'il peut se faire qu'un seul transforme un groupe harmonieux sans que personne ne s'en aperçoive sur le coup en sac de nœuds, souvent pour y prendre le "pouvoir" si minime soit-il) mais d'un canevas tissé à plusieurs dans lequel les couleurs doivent impérativement s'opposer pour l'esthétique, et le noir (ou le blanc, la couleur terne) c'est vous et quelques autres "out", qui font ainsi ressortir l'éclatant des "in". Le snobisme ? Oui il participe de cette structure, mais il peut s'exercer partout et dans tous les "sens" : dans des milieux ouvriers, marginaux, défavorisés, on a exactement la même structure et parfois pire encore (car il s'agit alors plus ou moins de se venger de sa propre exclusion d'autres milieux, surtout si la victime désignée est supposée y appartenir de plain droit.) Cela explique dans les villages le cloisonnement des castes, qui ici semble non pas justifié mais expliqué par le fait que sortir de son pré carré vous expose à ces aléas.... même si au départ vous semblez accepté voire même recherché ou flagorné (!) 

Vient parfois (pas forcément) un moment où un individu, un seul, blessé dans son amour propre, se sentira humilié et ramera de telle sorte que ce soit vous qui le soyez. Je comprends à présent pourquoi certaines de mes ami/es refusent de sortir surtout seules. La caste :il n'y a rien ici pour les recevoir à l'aise et se mêler au "peuple" ignorant, sous peine de se voir (comme moi) exclue et moquée, il n'en est évidemment pas question. Un peu d'amertume tout de même... et une grande libération. La rupture même d'amitiés "occasionnelles" seulement peut être libératrice.. Note : ce sont une fois de plus les femmes qui en font les frais : des réflexions sur leur physique parfois limite obscènes, sur leur allure, leur éventuellement dipsomanie -mais rien n'est dit sur les hommes pochtrons- sont le signe, les prémisses et le révélat de cette exclusion. Et demeurer sans rien dire est être complice... et dire est peut-être s'exposer aux mêmes dès qu'on aura le dos tourné. Un détail : âge des "réflecteurs" : 20 ? 30 ans ; âge des "réfléchies" moquées parfois cruellement: 50 ? 60 ans    

Lettre ouverte à Marisol Touraine 2, une marche ?

               

Mesdames et Messieurs les Ministres de l'intérieur, Madame Marisol Touraine, Madame le chef de la Police, Monsieur le chef de la gendarmerie, Monsieur le Préfet du Gard, Monsieur Hollande etc..

Objet : la violence -dans le Midi-, statistiques? en voici une qui certes requiert une étude précise, mais je vous la livre telle que, d'autres suivront hélas...

Depuis que je vis dans le Midi, à Anduze puis à Saint Ambroix, deux petites villes des Cévennes (quatorze ans mis bout à bout avec un an d'interruption récemment à Paris) j'ai subi SIX ACTES DE VIOLENCE. Une précision, je ne suis ni gendarme, ni policière, ni patronne de bar ou de tabac mais retraitée de l'éducation nationale, auteure et artiste pour simplifier.

1 La première de la part d'un responsable de la Croix Rouge, médecin. (Coup au visage, une dent cassée.) Sanction : rien.  (1, l'affaire "Totophe".)
2 D'un escroc homo bien sous tout rapport. Pas de blessures, par chance, aucune voiture n'est passée lorsqu'il m'a projetée avec une extrême violence sur la chaussée et je n'ai pas heurté de pilier de trottoir. Sanction : moi-même (!) Sans commentaires.
3 D'un immigré ouvrier maçon, un coup au visage (qui parait-il ne m'était pas destiné mais à un autre dont il était jaloux, -je me suis interposée.-) Cela suivait néanmoins un harcèlement (sexuel) de plusieurs semaines, stations nocturnes devant ma maison, menaces, bris d'une porte, d'une chaudière etc.. (Un bridge à refaire.) Sanction : prison ferme, six mois, mais grâce à la compression de peines (il avait récidivé plusieurs fois) rien. Moralité, si vous agressez une femme -ou un homme-, dans la foulée agressez en une ou deux autre et ça ne vous coûtera pas plus cher.
4 D'un jeune (drogué) affaire (médiatisée) sur laquelle je ne veux pas revenir avec plus de précisions : menaces et harcèlement, (non sexuel) siège de ma maison, cocktail Molotov (disait-il) etc.. (Pas de blessures mais une peur constante de plusieurs semaines.) Sanction : rien. Au contraire, menaces de la part du père. (Le jeune homme ayant récidivé plusieurs fois sans que rien ne se passât bien qu'il fût condamné à DEUX ans de prison ferme pour une autre affaire, agression avec violences graves (!) il finit par se faire "avoir" lui-même le jour où il est tombé sur plus fort et plus déterminé que lui -en principe il agressait surtout les femmes mais cette fois là, à la féria, plusieurs jeunes se sont interposés et ça a mal fini.. -pour lui-.)
5 De la part d'un "ami" maçon ou qui se disait tel. (Coup à la tête et un KO.) Sanction, rien. (3)
6 Ce coup de feu récemment inidentifié. Sanction, rien, forcément. (4)
Vous remarquerez que toutes ces agressions sauf la dernière me ciblaient directement et qu'elles étaient toutes le fait d'hommes.

[Je ne compte évidemment pas les insultes et menaces même lourdes -de mort-  sauf dans le cas numéro quatre car elles provenaient d'un délinquant "confirmé" déjà multi récidiviste et condamné.] Mon cas n'est pas unique, loin s'en faut. Voilà donc ce que nous vivons AU QUOTIDIEN (car cela laisse malgré tout des traces psychologiques et/ou physiques.)

Donc en résumé, 1,3 agressions tous les trois ans
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En comparaison, à  Paris, (où j'ai vécu 30 ans) je n'en ai subi "que" (!) deux, qui de surcroît ne me concernaient pas directement :
1 Dans le métro à Montparnasse (sans gravité, des gens se sont interposés, juste des traces autour du cou.)
2 D'un voleur de carte bancaire, à Montparnasse toujours! Sans gravité également (il m'a projetée au sol mais sur une surface plane, sans piliers de trottoir, et, sportive à l'époque, j'ai su tomber-rouler sans me blesser).
Donc 1/15 ans

=> LE MIDI OU DU MOINS CETTE RÉGION  SEMBLE PAR CONSÉQUENT AU MOINS CINQ FOIS PLUS DANGEREUX POUR LES FEMMES QUE PARIS.

Mesdames et messieurs les gendarmes, certes votre travail est de plus en plus difficile, il n'est que de voir la proportion de suicides dans votre profession et ceci n'est pas une critique envers vous mais au plus haut niveau... Cette violence dont en fait vous êtes les premières victimes s'exerce à l'opposé sur les plus faibles, les enfants, les malades, les vieux, les femmes, les NON DÉLINQUANTS (!) {car le fait d'être délinquant incontestablement protège, du moins de la "petite" délinquance}... nous pourrit la vie et parfois nous donne envie de nous "convertir". (2)

... surtout, lorsqu'on voit que, selon que l'endroit où on se trouve, dans une ville, (du moins Paris), ou dans une zone défavorisée laissée peu ou prou à l'abandon, elle n'est pas également obviée : cela explique d'ailleurs qu'ELLE S'Y ACCROISSE À LA MESURE DE L'IMPUNITÉ DONT LES DÉLINQUANTS SONT OU SE CROIENT CERTAINS. 

Merci d'en tenir compte. Quant à moi, je ferai en sorte que cette lettre ouverte ait le plus de diffusion qu'il soit possible à la mesure de mes réseaux.
Ceci est adressé, entre autres, à Monsieur le Ministre de l'Intérieur ....
Hélène Larrivé


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Liens

(1) L'affaire Totophe ou comment en ayant aidé un SDF je me suis attirée les foudres d'un responsable -travailleur social bénévole- qui aurait dû être là (et n'y était pas) :

 (2) Lorsque les forces de l'ordre ou la Justice semblent ne pas faire ce qu'il faut, résultat.. prévisible.

(3) L'avant dernière agression, typique, agresseur connu, pas de preuves, parole contre parole et hop..  http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/12/mpn-ou-assimiles-parmi-nous-au.html

(4) L'article base : la dernière, une balle cette fois !  http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/une-balle-perdue-en-tout-cas-pour-moi.html

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Le dossier "Violence en herbe, prémisses de la violence en blé"http://pagetournee.blogspot.fr/2015/08/dossier-la-violence-en-herbe.html

L'antisémitisme gentil

"Vous avez de la chance, ça ne se voit pas trop chez votre fils!"

L'antisémitisme revêt parfois des formes touchantes voire gentilles, surtout lorsqu'il s'associe, ce qui est souvent le cas, au machisme  le plus pur (!) Le mélange peut être désopilant.. Enfin, voire.. Ainsi celui qui vous écrit (à la suite de ses propos antisémites odieux, après que vous lui avez envoyé votre photo avec la magen David en sautoir ) : "ah, que j'aimerais être à la place de ce mini bouclier !" Les hommes, toutes castes, toutes religions, tout âge même ! et toutes cultures concondues, euh, confondues, on leur parle Shoah, ils vous répondent cul..

Ou mieux, l'un (qui m'a inspiré la gueulante sur l'antisémitisme, voir lien) m'envoie une conférence sur [...] qui l'a passionné, d'un certain, mettons Dreyfus, un historien pointu... lequel lui a écrit quelques lignes de remerciements pour sa "collaboration", zut, ça m'est venu tout seul. (Il a probablement dû lui faire passer quelques notes sur le sujet, mais version Cévennes et l'autre ne pouvait sans doute moins.) Et de m'appeler illico pour me demander si j'ai bien lu, et la note de remerciement, et le nom du scripteur, ajoutant savoureusement "d'ailleurs je pense (!) qu'il est peut être... juif, (!) du reste il ne s'en cache pas." (!) 


Cette fois, on fait dans la délicatesse, on n'ose même pas écrire ou prononcer le mot terrible et honteux (juif), on pondère, on édulcore (!) : il est "peut-être" euh.. -à peine articulé comme s'il s'agissait d'une obscénité- juif (nobody is perfect) mais "il ne s'en cache pas", (!) il assume, c'est un brave, donc je peux le dire, tu n'as rien à me reprocher... mais par précaution, avec les énervées comme toi, je mets "je pense" et "peut-être", ça passera mieux, on sait jamais. Fier comme une oie qui a trouvé un couteau que le nommé Dreyfus lui ai écrit ses remerciements qu'il m'a aussitôt envoyés. Qu'on se le dise! Antisémite, moi ! Mais je suis même allé à la conférence d'un certain Dreyfus, oui, Dreyfus, alors.. Même qu'il m'a remercié pour ma recherche sur [...] alors !! Ça t'en bouche un coin, non?" (!)

Même histoire avec un autre ami qui vint un jour tout excité (et ce n'était pas le genre!) me voir pour m'annoncer... un scoop : "il y a à présent à la Mairie de [..] un tout nouveau ... euh administratif, chargé de la culture, je l'ai vu hier.. un homme pas d'ici, enfin je pense. Il s'appelle.. -voix baissée- enfin je crois.. Bendavid ou un nom comme ça.. euh.. je me demande même s'il n'est pas un peu.. enfin je ne sais pas trop.. peut-être.. j.. juif ? ne trouvez vous pas? Il a l'air bi.. bien.." Il en bégayait d'émotion. Lui aussi avait voulu me ménager : "un peu" (seulement !) juif, pas totalement tout de même.. attaché à la culture de [...] ça ne se peut..

Et cette idiote de compétition qui, voulant me faire plaisir, un jour qu'elle était en verve d'amabilité, m'a dit gentiment : "vous avez de la chance, ça ne se voit pas trop chez votre fils".. (!!!!) 

Le dossier antisémitisme, dont "lettre ouverte à un notable de province"
http://pagetournee.blogspot.fr/2015/07/lettres-ouvertes-un-notable-de-province.html

vendredi 28 août 2015

Le Midi 5 fois plus dangereux (pour les femmes) que Paris ?

28/08/2015
Hélène Larrivé
Madame Marisol Touraine, Monsieur le Ministre de l'Intérieur, lettre ouverte. Objet  : la violence contre les femmes dans le midi
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Depuis que je vis dans le Midi, à Anduze puis à Saint Ambroix, deux petites villes des Cévennes (quatorze ans mis bout à bout avec un an d'interruption récemment à Paris) j'ai subi six actes de violence toutes le la part d'hommes.

1 De la part d'un responsable de la Croix Rouge, médecin. (Coup au visage, une dent cassée.) http://aujourlejour2.blogspot.fr/2012/12/totophe-le-social-ca-paie-bien.html Sanction : rien. (Voir l'affaire "Totophe" lien.)

2 D'un escroc homo bien sous tout rapport. Pas de blessures, par chance, aucune voiture n'est passée lorsqu'il m'a projetée avec une extrême violence sur la chaussée et je n'ai pas heurté de pilier de trottoir. Sanction : moi même (!) Sans commentaires.

3 D'un immigré ouvrier maçon, un coup au visage (qui parait-il ne m'était pas destiné mais à un autre dont il était jaloux, -je me suis interposée.-) Cela suivait néanmoins un harcèlement de plusieurs semaines, stations devant ma maison, menaces, bris d'une porte, d'une chaudière etc.. (Un bridge à refaire.) Sanction : prison ferme, six mois, mais grâce à la compression de peines (il avait récidivé) rien. Moralité, si vous agressez une femme, dans la foulée agressez en une autre et ça ne vous coûtera pas plus cher. http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/11/viol-harcelement-un-homme-se-fait.html

4 D'un homme (drogué) sur le quel je ne veux rien dire, menaces et harcèlement, siège de ma maison, cocktail Molotov disait-il etc.. (Pas de blessures mais une peur constante.) Sanction : rien. Au contraire, menace de la part du père. (Le jeune homme ayant récidivé plusieurs fois sans que rien ne se passât bien qu'il fût condamné à de la prison ferme (!) il finit par se faire "avoir" lui-même le jour où il est tombé sur plus fort et plus déterminé que lui -en principe il n'agressait que les femmes mais cette fois là, plusieurs jeunes hommes se sont interposés... et cela finit très mal pour lui.)

5 De la part d'un "ami" maçon ou qui se disait tel. (Coup à la tête et un KO.) Sanction, rien (ou peut-être une interdiction de m'approcher ?) (http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/12/mpn-ou-assimiles-parmi-nous-au.html )

6 Ce coup de feu. Inidentifié. Sanction, rien, forcément.  http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/une-balle-perdue-en-tout-cas-pour-moi.html

Donc 1,3 tous les trois ans
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En comparaison, à  Paris, (où j'ai vécu 30 ans), j'en ai subi deux "seulement" :

1 D'inconnus dans le métro à Montparnasse (sans gravité, des gens se sont interposés, juste des traces autour du cou.)

2 D'un voleur de carte bancaire, à Montparnasse toujours! Sans gravité (il m'a projetée au sol mais sur une surface plane, sans piliers de trottoir, et, sportive à l'époque, j'ai su tomber-rouler sans me blesser).

Donc une tous les quinze ans.

=> le Midi est donc plus de cinq fois plus dangereux pour les femmes que Paris.
Je ne compte évidemment pas les insultes et menaces sauf dans le cas numéro quatre car elles provenaient d'un délinquant confirmé déjà multi récidiviste et condamné.
Madame la Ministre, Monsieur le chef de la police, Messieurs les gendarmes, nous savons tous que (pour ces derniers) votre travail est de plus en plus difficile, il n'est que de voir la proportion de suicides dans votre profession et ceci n'est pas une critique envers vous mais cette violence dont vous êtes en fait les premières victimes et qui touche les deux extrêmes, à l'opposé, les faibles, les enfants, les malades, les vieux, les femmes, les non délinquants surtout (car le fait d'être délinquant protège!) ne semble pas également traitée selon que l'on se trouve dans une ville, du moins Paris, et dans une zone reculée laissée plus ou moins à l'abandon (ce qui explique qu'elle s'y accroît à la mesure de l'impunité dont les délinquants sont ou se croient à peu près certains.) Et ceci est aussi une lettre ouverte au Ministre de l'Intérieur entre autres....
Hélène Larrivé

Liens
L'affaire "Totophe"





Le dossier "la violence en herbe"
http://pagetournee.blogspot.fr/2015/08/dossier-la-violence-en-herbe.html

jeudi 27 août 2015

Toutes viandes bios ou non contient de la matière fécale !!!

Toutes les viandes bio ou pas bio contiennent (et non contiendraient) de la merde, parce qu'il faut appeler les choses par leur nom. Plus ou moins cuite; la pire : la viande hachée, les hamburgers. En fait, c'est facile à comprendre: les animaux ont tous sur la peau des matières fécales, surtout dans l'élevage industriels où ils sont littéralement dans leurs déjections. Et lorsqu'ils sont abattus, les pauvres font sur eux comme nous le faisons aussi dans les mêmes circonstances. D'où il y en a partout (avez-vous vu des salles d'abattage?). Lorsque les malheureux donc sont ensuite dépecés (ou égorgé dans le cas de ce rite abominable) le couteau emporte avec lui la merde et la répand sur les sections, puis partout, si bien que la viande, bio ou pas, en est claffie. Ensuite c'est réfrigéré certes, si bien qu'on a de la merde gelée, de la merde froide (mais les bactéries ne sont qu'endormies, toutes prêtes à l'attaque de vos abattis dès le dégel..) Chez le boucher, idem mais tant qu'on a des tranches, la merde est concentrée uniquement sur les deux sections. On fait cuire et ça tue plus ou moins les bébêtes. Ça fait donc de la merde cuite (puisqu'il faut appeler les choses par leur nom.) Mais voilà ! si on prend les bas morceaux, justement (intestins, yeux, etc..) pas trop présentables sur une table et qu'on broie tout ça, ça fait de la viande hachée donc de la merde partout, que la simple cuisson ne cuira pas. Ce sera de la merde plus ou moins crue. Voilà les hamburgers, ornés de salade et de tomates dont nous (enfin les jeunes carnivores) se délectent dans les fast foods. Bon appétit. 
Une internaute doute un peu : mais c'est inévitable et si on voit une salle d'abattage on comprend pourquoi. N'oublions pas le lobby carnivore, qui explique le conditionnel.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/08/26/2165429-les-hamburgers-contiendraient-presque-tous-de-la-matiere-fecale.html

La lecture des journaux, la prière quotidienne de l'athée "Crime "passionnel"" ouf on est tranquilles !

La lecture matinale des journaux, la prière quotidienne de l'athée... La manière dont est traitée l'info, ce qui est mis en évidence, ce qui est en bord de page tout petit, ce qui n'est pas dit, les photos etc..
Ici, Midi Libre.



Rubrique sexisme ; une gamine de 17 ans lardée de coups de couteau puis égorgée par son petit ami de 18. Un jeune homme qui venait de passer son bac, inscrit en fac en histoire, bien sous tout rapport en somme. Crime dit PASSIONNEL. Une photo plutôt sexy de la victime. Elle le trompait, l'exploitait (ce n'est pas dit ainsi mais sous entendu), il l'avait beaucoup aidée financièrement (elle vivait en foyer de la DDASS) etc.. Des "précédents" cependant (coups) et un tabassage alors qu'il était seul avec elle, il a été interrompu par des promeneurs.. Sans cela ? Une ou des ? plaintes (elle disait avoir peur de lui !) et apparemment rien, même pas une claque sur les doigts. (La famille du jeune homme, pour faire poids? avait aussi porté plainte contre elle, mais pour vol.) Et puis c'est LA "surprise ", son cadavre trouvé dans un fossé, lardé de coups de couteaux, égorgée, l'horreur : on ne l'aurait jamais pensé ! "Je ne supportais pas qu'elle couche avec d'autres" aurait dit l'égorgeur.. PRÉSUMÉ. Question : pourquoi "passionnel" qui sonne :lieux que crapuleux en effet? et qui a presque l'air d'atténuer, de reporter la faute sur les deux voire sur la victime, allumeuse, exploiteuse, volage, voleuse, c'est ce qui ressort de l'article, qu'on le veuille ou non. 





Le chômage: en baisse (dit l'article en regard de celui-ci, très visible)... mais en hausse nette cheu nous, tiens donc.. On le sait mais ça ne fait pas plaisir de voir que ça s'aggrave. (Voir "pôle emploi blues",   http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/pole-et-poil-blues.html)
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/pole-et-poil-blues.html



Un tout petit encart, rien d'important en somme (mais c'est déjà bien que ça soit dit !) Combien de réfugiés climatiques déjà ? Combien à venir ? Sans compter Fukushima dont, à part Hervé Courtois, plus personne ne parle.











Et encore plus discret, 55 morts sur les embarcations de fortune venant de Libye. Là aussi, c'est tout petit mais (idem).. Note : le sport occupe des pages entières. 

mercredi 26 août 2015

Dossier, une balle dans le bras, la violence en herbe, les victimes (et la médecine)

Violence en herbe, ce n'est pas sûr à présent... La balle est de plus fort calibre qu'on n'avait pensé.
















Une balle "perdue" et reçue (par moi) dans un village tranquille. Rien de grave, c'est juste le principe.. et la continuation de la "chose" en mieux si rien n'est fait. http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/une-balle-perdue-en-tout-cas-pour-moi.html

Pour les pressés, dernier article avec le résumé des "épisodes" précédents, l'envoi de la lettre ouverte
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/envoi-lettre-ouverte-par-mail-envoi.html

Analyse de la "violence en herbe", lettre ouverte aux élus et aux gendarmes.
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/la-violence-en-herbe-premisses-de-la.html

Un village, son charme et ses aléas, les rapports complexes entre délinquants (petits) indics et policiers ou gendarmes.. et le machisme sous jacent omniprésent. Certains mecs ne voient pas le honte que représente le fait de cogner sur une femme, y compris enceinte (cas du "héros"); Et pourquoi pas ? je vais me gêner, tiens!!
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/flics-indics-un-melange-detonnant.html

Les pervers ou assimilés sont de braves gens, et un peut en cacher un autre, le machisme ordinaire (lien précédent).. et le refus de me recevoir en urgence par les médecins du cabinet de groupe du village parce qu'ils "ne faisaient pas les urgences" sauf pour leurs patients, pardon, clients, dont je ne suis pas.
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/12/mpn-ou-assimiles-parmi-nous-au.html

Visite chez le médecin après la balle cette fois, (moins grave malgré les apparences que l'agression précédente car elle n'était pas ciblée, a eu lieu en public ou presque, et que j'ai été immédiatement prise en charge par les riverain/es, un élu, les pompiers, les gendarmes etc... et surtout que le coup se voyait clairement -l'autre asséné par un pro, n'avait presque pas laissé de marques-) un parcours du combattant, (voir lien précédent), mais qui en valait la peine. "Vous ne prenez rien ? Vraiment rien?" un médecin tout chagriné que je ne prenne "rien", cela en dit long hélas. http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/knock-pas-mort.html

Articles assoicés.
Mon père, cet inconnu. Les "vieux" et la sur médicamentation par des médecins au plus grand profit des labos, qui souvent les détruit sans que l'on ne s'en rende compte. Tel mon père à la fin de sa vie, devenu étrange.. paillard, parfois limite grossier (!!!) => ce n'était plus mon père, mais mon père plus le Stilnox, dont il n'avait même pas besoin (qui de fait a causé mon agressivité et finalement notre quasi rupture).. Je n'ai compris qu'après. Grâce à la toile.
http://monpere.blogspot.fr/

Le poids des maux, le choc des labos. Les médicaments dangereux tout de même en vente, blog sur la médecine, les labos etc...
http://ecologine.blogspot.fr

Souvent on meurt guéri; la question des spécialistes très pointus certes mais qui parfois ne voient que leur "truc" et laissent passer des pathologies gravissimes concernant un autre organe. En ce cas, on meurt "guéri". Le cas du Médiator (la malade dont il est question en est une victime).
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/souvent-on-meurt-gueri.html


Analyse,la violence contre les femmes, le Midi 5 fois plus dangereux que Paris, lettre ouverte à Marisol Touraine, (premier projet)
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/le-midi-5-fois-plus-dangereux-pour-les.html

Plus précis http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/lettre-ouverte-2-une-marche.html

Discussion avec des internautes et image : http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/08/une-balle-non-vous-voulez-dire-un-ballon.html

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Épilogue, lettre avec addenda : ("vous êtes sure que vous ne l'avez pas dans la tête cette balle?" -le Maire-.)
http://pagetournee.blogspot.com/2015/09/violence-en-herbe-et-violence-en-ble.html

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L'enquête
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/recapitulatif-des-faits-agression-par.html

La solitude des victimes au bout de quelques jours, lettre à Nathan
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/la-question-de-la-solitude-des-victimes.html

Image : la grande cosse nationale !
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/violence-faites-aux-femmes-la-grande.html

Image : les mots et les faits !
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/violences-les-mots-et-les-faits.html

J'ai trouvé la balle sur le net, peut-être...
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/jai-trouve-la-balle.html


L 'enquête (suite !!) ou le foutage de gueule
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/10/lenquete-suite.html

Article connexe, après la lettre via Nina d'une jeune fille qui raconte sa vie..
http://femmesavenir.blogspot.com/2015/10/une-vie-de-femme-normale.html

L'enpete (3)

La devise de la socicété : panem et mulieribus (les femmes putching ball)
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/10/panem-et-mulieribus-du-pain-et-des.html

Etre femme, un exploit. Les femmes putching balls. Panem et circenses
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/10/etre-femme-un-exploit.html

Quand Erdogan donne une claque sur les doigts aux assassins de Daesh...
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/10/la-violence-contre-les-femmes-est-voulue.html

Knock pas mort

Voilà que la cicatrisation de ma blessure s'effectue, mais d'une curieuse manière. Une sorte d'induration ronde qui évoque évidemment... LA BALLE. Question : serait-elle restée dans mes abatis? (Ce qui expliquerait qu'on ne l'ai pas trouvée.)
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Je décide d'aller consulter au cabinet de groupe des médecins du bled. Mission difficile (voir dans le lien le refus de deux d'entre eux de me prendre en urgence après une précédente agression 
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/12/mpn-ou-assimiles-parmi-nous-au.html)

, ils ne font plus les urgences (mais ce n'en est pas une) sauf pour leurs clients (et je n'en suis pas une). Au téléphone, je ne puis "avoir" celui que je connais un peu, "vieux" (de mon âge) qui, bien qu'il ait surprescrit à mon sens à mon père, (http://monpere.blogspot.fr/) a un coté sympa, calme en tout cas, mais la secrétaire, (ce qui est déjà mieux qu'hier où, à trois heures, j'avais eu un répondeur qui me renvoyait à deux autres numéros, lesquels me renvoyaient au premier).. Après que je lui aie expliqué le cas, elle me passe celui qui est là, un jeune, dynamique, à la voix de tribun populaire qui fait de ses consultations des conférences dont nul n'ignore dans tout le bâtiment. OK, ça ira. (Ai-je quelque chose à cacher ? Non.) Il me dit de venir à deux heures. Alléluia, je n'en reviens pas.
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Arrivée à l'heure devant le cabinet... je vois une belle bagnole qui se gare et... Il en sort un autre. Qu'à cela ne tienne, Danton doit suivre, sans doute, un peu en retard. Il ouvre, je le suis, n'attendant à être rembarrée comme la dernière fois (lien.) Ils semblent avoir "leurs" clients et si on n'en fait pas partie, out.
-J'ai rendez-vous avec le docteur Danton" lui dis-je pour éviter d'être fichue dehors sous le soleil.
- Mais il ne consulte pas aujourd'hui !!"
Triple zut, c'est un gag?
Non, un malentendu. Il vérifie longuement, c'est bien ça, c'est en fait avec lui que j'ai rendez-vous, pas avec Danton. Baste, ça ira aussi. Il n'en savait rien, moi non plus. Pas grave, c'est parfois ainsi que naissent de belles histoires, n'est-ce pas? (Et en un sens ce fut le cas!)

Il me fait attendre un petit bout de temps, pas grave non plus car j'apprends ainsi que Julie Gayet est une femme d'affaires redoutable et particulièrement habile pour obtenir des subventions et des financements à des taux exceptionnels, grâce à des relations familiales dans tout le super gratin, comme quoi on peut être artiste, de gauche, pote de Cohn Bendit, et avoir les pieds sur terre. Zut je n'ai pas le temps de finir, voilà sa silhouette filiforme en blouse et pantalons blancs trop larges qui s'encadre dans la porte.

Il m'examine (le bras seulement car je n'ai pas besoin de plus) longuement, savamment, le palpe habilement : très bien, RAS. Sans doute est-ce la cicatrisation, il ne sent pas de balle -mais peut-être y a-t-il des éclats qu'on ne peut palper?- Je m'apprête donc à payer et à partir, mais le voilà qui me fait une ordonnance... pour une radio... (?) je n'en veux pas, je le lui dis, ("mais c'est juste au cas où, éventuellement")..  soit,  ça a l'air de tellement lui faire plaisir... puis, comme elle est un peu vide (?) il me demande gentiment si je "prends quelque chose".
-Comment ça?
-Oui, des médicaments.. par exemple pour l'hypertension, pour ... dormir.. pour.. ?".. [Je n'en ai pas, dors bien, mon poids me convient et mes accès de tristesse (solubles dans l'écriture ou la sculpture) proviennent de Robin et à ça le Monsieur ne peut absolument rien.]
- Non, rien du tout."
ET LÀ C'EST LE CHOC, le choc anaphylactique, quasiment (il va falloir que je le réanime ou quoi ?) Il me regarde éberlué, son maigre visage déjà un peu souffreteux encore pâli :
-VOUS NE PRENEZ RIEN?"
- Non...
 - VRAIMENT RIEN... POUR  .. POUR..
- Non.
- JAMAIS RIEN?
- Mais non, JAMAIS RIEN."
Il semble tellement chagriné (et stupéfait) que je ne peux me retenir d'éclater de rire.. On aurait pu penser qu'il s'en serait réjoui pour moi, il aurait pu par exemple me dire : "vous avez de la chance" ou "c'est bien", (voire se renseigner sur mon mode de vie, que sais-je) mais non, au contraire, c'est une telle déception qu'il exprime qu'il me fait peine à voir (comme un enfant auquel on aurait refusé une sucette.) Il doit en être encore tout chose.
Quelqu'un QUI NE PREND RIEN !!! qui ne rapporte donc rien aux labos qui le visitent... et sans doute l'incitent à prescrire. Voire le "cadeauxisent"? Où va-t-on? Du jamais vu.. Knock pas mort.

Voir le blog "Le poids des maux, le choc des labos" http://ecologine.blogspot.fr
Article associé "la violence en herbe, prémisses de la violence en blé" http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/la-violence-en-herbe-premisses-de-la.html

Le dossier
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/dossier-la-violence-en-herbe.html

mardi 25 août 2015

Antisémitisme et re et re.. Le lobby juif ! MERDDDEEE !

Antisémitisme : cette fois il y en a marre. Des gens gentils, bien comme il faut, serviables, jeunes (en plus), cultivés, intellos parfois pointus, propres sur eux, pas trop machos et tout et tout... Un antisémitisme qui ne dit pas son nom (peut-être parce que je suis présente prête bondir) si ce n'est par des expressions "ils sont partout" ou "le lobby juif", citant si possible un écrivain juif comme appui "ce n'est pas moi qui le dis c'est Machin" etc... Certains ne nient pas la Shoah, ou en tout cas pas directement, mais bon... "Il y en a même en Iran, vraiment partout"... "tu crois ?" ..."mais oui"..

TRÈS PEU EN ALLEMAGNE, ET PRESQU'AUCUN EN POLOGNE, VOUS AVEZ PEUT ETRE REMARQUÉ NON ? mais ... "Des juifs il y en plein aux USA et c'est eux qui font que..."

Je résume : 16 millions de juifs dans le monde (dont beaucoup évidemment d'athées et anti sionistes) et il n'y a qu'eux que l'on voit, que l'on dézingue, qui dérangent, qui "envahissent" "tout", le cinéma, les banques, l'art, le monde de l'argent (et re et re).. Ça s'appelle comment, cette obsession ? Racisme? même pas puisqu'il n'y a pas de "race" juive mais une religion. Antisémitisme, c'est tout bête.  Je n'ose même plus en parler care je redoute que la personne (le copain, l'ami à qui je m'adresse) ne me dise "oui mais tu sais il faut bien avouer que..." suivi des mêmes propos édulcorés.Du coup je suis allée m'acheter une étoile, c'est tout ce que j'ai trouvé. Raz le bol.
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Le dossier antisémitisme, lettre ouverte à un notable de province
http://pagetournee.blogspot.fr/2015/07/lettres-ouvertes-un-notable-de-province.html

Trou de balle. Médecine : vous ne prenez vraiment RIEN ? Knock pas mort.

Voilà que la cicatrisation de ma blessure s'effectue, mais d'une curieuse manière. Une sorte d'induration ronde qui évoque évidemment... une balle. Question :  serait-elle restée? Ce qui expliquerait qu'on ne l'ai pas trouvée. Je me rends donc chez les médecins du bled. Je ne puis avoir celui auquel je suis habituée, "vieux" (de mon âge) qui, bien qu'il ait surprescrit à mon sens à mon père, a un coté sympa, calme en tout cas, mais un autre, un jeune dynamique à la voix de tribun populaire qui fait de ses consultations de véritables conférences dont nul n'ignore. OK, ça ira. Ai-je quelque chose à cacher ? Non. Mais arrivée juste à l'heure, j'en vois arriver un autre, pas plus au courant que moi de qui je suis ni l'inverse. Baste, ça ira aussi. Il m'examine longuement, savamment, très bien. RAS. Sans doute est-ce la cicatrisation, il ne voit pas de balle -mais peut-être y a-t-il des grenailles qu'on ne peut palper?- Je m'apprête à payer et à partir mais le voilà qui me fait une ordonnance... pour une radio éventuellement... (?) je n'en veux pas mais baste, ça a l'air de lui faire plaisir... puis il me demande si je "prends quelque chose".
-?
-Oui, pour l'hypertension, pour ... dormir.. pour.. ?"..
- Non, rien du tout."
Et là c'est le choc.
-VOUS NE PRENEZ RIEN?"
- Non...
 - VRAIMENT RIEN... POUR LA DOULEUR... POUR..
- Non
- JAMAIS RIEN?
- Mais non, jamais rien."
J'éclate de rire tant il semble stupéfait et... chagriné.... (je pensais qu'il aurait pu, -dû !- me répondre, "c'est bien vous avez de la chance" ou quelque chose du genre mais non, sa déception fait peine à voir.) Il doit en être encore tout chose. Quelqu'un QUI NE PREND RIEN !!! qui ne rapporte rien aux labos qui le visitent... (et peut-être l'incitent!) Du jamais vu..  Knock pas mort.
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http://ecologine.blogspot.fr

Le dossier "la violence en herbe"
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/dossier-la-violence-en-herbe.html

Souvent, on meurt guéri !

Le problème de la médecine actuelle est que, lorsqu'un/e quidam/e va mal (surtout gravement) il consulte souvent (dans le meilleur des cas) un spécialiste pointu du truc auquel l'envoie son médecin, (mais il arrive que parfois celui-ci n'en voie pas l'utilité et continue à lui donner de l'aspirine et d'autres médicaments calmants assaisonnés, anti inflamatoires etc..  de quelques conseils lénifiants).  Mettons que le quidam/e soit envoyé/e au bout de x consultations vaines vers un ponte, un chirurgien par exemple... pour un rétrécissement du canal lombaire supposé....  Celui-ci va alors s'acquitter au mieux du ramonage difficile, il y a une sacrée plomberie tout de même : opération lourde, 7 heures, il a tout bien gratté nickel. 

Mais voilà. Rien de changé pourtant (le quidam/e ne peut plus marcher sans douleurs insupportables... puis plus du tout). "Attendez un peu, ça peut être long". Un an ou plus (!) Toujours rien de changé ou en pire. Le Ponte plombier aurait-il raté une vertèbre ? Scanner, tout est parfait, c'est un as, pas de problèmes. Tout ceci au cours de x consultations, y compris à d'autres spécialistes des vertèbres, (plus spécialistes tu meurs), qui confirment : RAS, tout va bien. Sauf que le quidam/e contrariant, en chaise roulante, quasi immobilisé depuis un an, est en train de crever. 

Il a fallu une généraliste de village pour, soit comprendre, soit comprendre qu'elle (ni personne parmi les cadors consultés auparavant) n'avait compris et, comme du coup s'était une urgence (!) l'envoyer au CHU le plus proche (mais pas tout proche, si tout ceci se passe dans la brousse) : euréka ! ça ne venait pas du dos (peut-être même que ça n'avait jamais été le cas, ce qui signifie alors que le quidam/e aurait subi sept heures d'intervention pour des prunes?) mais des artères. Débouchage d'icelles. Huit heures d'intervention. Deux fois de suite car la première a foiré. Et même ensuite, un troisième petit coup, car l'aorte pulmonaire s'y était mise à son tour). Une chance, le cœur, abîmé par le Médiator, résiste. [Question : est-ce aussi celui-ci qui a abîmé les artères? Réponse du quidam/e : "Il parait que cela n'avait rien à voir".. (il avait fumé autrefois.) ] Tout va donc bien coté artères. (Mais les spécialistes des artères n'ont pas pensé que le diabète etc.. etc..) Voilà comment on peut mourir guéri.

Il va falloir ensuite se décider à changer les valvules, forcément, dix ans de Médiator (prescrit par le généraliste), ça laisse de traces. Le quidam/e : "Ils sont forts tout de même! Ils parviennent à réparer avec un tel brio"... (note de moi : ce qu'ils avaient probablement bousillé.)

Question : y a-t-il un lien entre

Les délices de google, érections difficiles


Les délices de Google et de FB. Le premier, autrefois, si on tapait "proxénétisme", faisait immédiatement apparaître la tête de DSK !!! ; si on tapait "abus de faiblesse", celle de Sarko (!) pas idiot quand même ; mais à "Sant Ambreis" (Saint Ambroix en occitan) il vous répondait impavide : " il n'y a pas de résultats pour cette demande, modification suggérée "abruti" (!).... 
Et le second (FB) me notifie comme "ami" suggéré ou gens qui vs ressemblent "Hélène Larrivé" (!)

Il y a aussi les pubs "ciblées" sur gmail à partir de "mots clés". Exemple, lorsque (après de nombreux mails à Dany -un ami auteur- très longs de part et d'autre -mais sans absolument rien d'érotique-)... en marge de la "page" où nous communiquions, ô stupeur ! on voyait apparaître : "Érections difficiles? essayez le.." ou "Pannes d'érection après 50 ans ? (suivi du  nom du produit) est là pour vous!" etc..
Ou encore, après le blog "http://sosceze.blogspot.fr", et la lutte contre la pollution de la rivière menée par Michelle et par moi, lorsqu'on tapait "Hélène Larrivé", on voyait défiler une vraie série : "Fosses septique nouveau modèle" suivi du nom et des coordonnées du vendeur ; "Vidange totale en 24 heures, épuration de fosses" etc.. idem..

http://bitissime.blogspot.fr


lundi 24 août 2015

Consoude

A manger

Mon royaume pour une puce






















L'objectocratie, la dictature des objets,(surtout miniaturisés et électroniques) génératrice d'addiction et d'angoisse.
L'ARTICLE http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/langoisse-la-dictature-des-objets-ou.html


Le net, FB, nous, les quidames et les codes

Termes anglophones parfois tordus ou inadaptés, "statut" par exemple pour nouvel article, ou "post", ou "poster" pour envoyer, "afficher" pour inscrire (sur l’écran), "page" pour espace virtuel personnel, icônes pour image ou logo d’appel sur lequel on doit "cliquer", publication pour envoyer sur le net etc.. certains, par exemple followers, cliquer sont utiles, (les autres sont seulement les traductions intempestives de termes anglais, que nous finissons par adopter par la force des choses.) Et avec les SMS, idem en pire. Lol MDR, voire de simples icônes figurées par des lettres points et parenthèses.

De ce vocabulaire, découle aussi une règle implicite mais irréfragable, presqu’une étiquette de Cour.. Même des gens de mon âge (sur FB) s'y mettent (parfois sans nécessité) ce qui rend la compréhension difficile, et génère parfois de l'agressivité ["Mets le sur ta page" (?).. me fut-il dit d'un article d'un de mes blogs ... alors que c'est ce que je pensais avoir fait, mais erreur fatale, je l'avais écrit en commentaire, parfaitement adapté du reste mais j'avais sans doute commis un impair, bien que ce soit la première fois qu'on me tance à ce sujet, peut-être un peu de rancune mais why?]... S'est ainsi créée une sorte de règle de comportement parfois rigide à laquelle déroger vous fait déclasser. C’est l' "Étiquette" du virtuel que l'on est censé connaître et à laquelle on doit se plier sous peine d'être cinglé, taxé de béotisme.. Ou utilisée à des fins purement discriminatoire sans doute parfois.





Les délices de Google et de FB. Le premier, autrefois, si on tapait "proxénétisme", faisait immédiatement apparaître la tête de DSK ; si on tapait "abus de faiblesse", celle de Koko (!) pas idiot quand même ; mais à "Sant Ambreis" (Saint Ambroix en occitan) il vous répondait impavide : " il n'y a pas de résultats pour cette demande, modification suggérée "abruti" (!)....
et le second me notifie comme "ami" suggéré ou gens qui vs ressemblent "Hélène Larrivé" (!)

La violence en herbe, prémisses de la violence plus grave

Il s'agit juste une balle perdue ou pas, en tout cas pas pour moi, que j'ai pris dans le bras, de petit calibre, tirée par un revolver à compression, mais qui a fait un bon trou (1 cm), dans le village il y a quatre jours. Rien de grave mais bon... St Ambroix est plus animé que Beyrouth, finalement et même que Diyarbakır ! 

A l'attention de Monsieur le Maire (lettre -semi- ouverte)
Monsieur le Maire,
Comme vous le savez, il y a quatre jours, à six heures du soir, revenant bêtement de faire les commissions, en passant par la Lorraine.. non, par la rue des Jardins, j'ai rencontré, non pas trois capitaines, mais une balle qui m'a atteinte dans le biceps gauche face avant (donc un tir frontal) sans doute tirée par un sniper en herbe (ou en épis) embusqué derrière le mur qui fait angle avec la rue de la Glacière (au dos de la place du Temple, tout près du parking). Il y a eu deux tirs, le premier, à 10 m, m'a ratée, le second, à quatre, à fait mouche (enfin je ne sais pas ce que visait le brave, si c'est la tête, il l'a aussi ratée). Revolver à compression et à faible pouvoir de pénétration, mais dans l'œil, plus d'œil, ce qui est fâcheux lorsqu'on écrit. (Je porte depuis des lunettes anti choc, 5 € chez Briconautes que je vous conseille vivement si vous passez par là..) Rien de grave, un petit trou (1 cm sur quelques mm) déjà en voie de cicatrisation. 

Les gendarmes sont arrivés tout de suite, appelés (?) par moi et par des gens accourus (je saignais beaucoup) et ensuite par votre premier adjoint qui lui, passait là par hasard, (pas de chance pour lui).. ce qui m'a tout de même permis d'évoquer quelques souvenirs de ski assez piteux, une heure le derrière dans la neige, les ski -bas de gamme- inaccessibles plantés devant moi, m'enfonçant inexorablement de plus en plus.. avant que ma copine ne me trouve et me dégage, je n'ai plus jamais recommencé. C'est bien, on ne se parle jamais  à cause des voitures à présent, (et par ailleurs, St Ambroix est constituée de bulles immiscibles) ... ainsi que les pompiers, arrivés en premier, dont l'un m'a savamment pansée. (Le sang s'était enfin arrêté.) Tout le monde à été fort aimable, en premier la dame qui, surmontant son malaise, m'a amené du sopalin et les autres habitants du quartier accourus, peut-être des roms  car j'ai entendu : "Ya une "gadgé" qui a pris une balle".

Je n'ai pas voulu être amenée à l'hôpital, attendre X heures et devoir revenir.. je ne sais comment. Pas de nécessité de porter plainte d'après les gendarmes. Soit.

Le lendemain pourtant, après discussion, je m'y résous. Un petit trou sans importance, certes, une femme également sans importance de surcroît de 67 ans, d'accord, ça ne fait pas une grosse affaire, mais ça aurait pu tomber sur un des enfants qui jouent nombreux à cet endroit-là, et à cette hauteur, c'était la tête qui était touchée. C'est en allant à la Gendarmerie que je vous ai abordé.

Mais le gendarme qui m'a reçue juste après, de Saint-Ambroix, n'était pas de la même eau que ses collègues. D'abord, il se montra, comment dire, incrédule, suspicieux ; comme Descartes, dans le doute méthodique : "Vous voulez dire un ballon? Une balle de quoi? ?..".. "De REVOLVER, à compression je crois." Je lui montre mon bras pansé. Convaincu? Je ne sais pas, mais comme ce n'était pas lui qui avait pris l'affaire, il ne pouvait pas prendre la plainte.. il me fallait aller... à BARJAC (!) (23 km.)

Finalement, toujours dans le doute, il a décroché son téléphone et appelé ses collègues de Barjac : "il y a ici une dame qui PRÉTEND avoir pris une balle hier"..  (PRÉTENTIEUSE, va !)... qui sont venus très rapidement ; l'un d'eux m'a reçue fort aimablement mais comme son collègue, n'a pas jugé nécessaire une plainte contre "x", puisque je n'avais rien vu -mais j'ai très bien senti.- Ils ont fait l'enquête de proximité, je ne risque plus rien.. Mais il faut éviter la rue des Jardins : ces revolvers sont en vente libre (!) ainsi que les balles qui vont avec, et il y a des gamins qui s'y amusent*. (Soit, mais un drôle de jeu : un entrainement pour plus tard?) Donc il ne s'est rien passé.

* Mais en ce cas, ne faudrait-il pas, Monsieur le Maire, mettre des deux cotés de la funeste rue des Jardins : "Danger, zone de tir, interdit aux piéton/nes"?

PS Ça ne vaut sans doute? pas une lettre au Proc, mais tout de même de le dire, d'avertir et de protester.
Je (nous) compte (comptons) sur vous, Monsieur, pour calmer (réellement) cette rue, par ailleurs un raccourci appréciable et ombragé vers les centres commerciaux, et sang (je laisse !) sans doute d'autres, avec l'esprit de réflexion et de conciliation qu'on dit vôtre.. et que vous avez en effet manifesté lors de ma tentative d'intervention au vernissage de l'exposition ("L'eau et le patrimoine") qui visait seulement à souligner sa pénurie, justement, et la nécessité vitale pour tous de l'épargner : il n'est que de voir la Cèze (la rivière, très basse) actuellement pour mesurer sa pertinence... intervention qui s'est plutôt mal passée, mais qui sans vous se serait probablement plus mal passée encore (certain viticulteur, obnubilé sans doute par la pub, bien que mes propos n'eussent en rien critiqué ses produits -le vin en le cas, que ne ne bois pas et dont je suis bien incapable d'évaluer la qualité- m'ayant "virilement" interrompue en hurlant en bateleur que j'étais folle ou quelque chose du genre). Qu'importe, bien des gens ensuite se sont trouvés d'accord avec cette évidence.. même si par lenteur de réaction, par souci du can't, par pusillanimité, que sais-je? ils n'en ont rien manifesté sur le coup ni parfois en public.
(Est-ce un hasard si j'ai presque dix millions de "vues" sur Google "plus"? - on peut facilement le vérifier-. Je ne crois pas, même s'il n'est pas possible de savoir combien proviennent de St Ambroix, il doit bien y en avoir quelques unes.)
Mais s'il vous plaît, faites quelque chose contre cette violence en herbe, souvent masculine, prémisses de la violence meurtrière qui pourrit la vie de tous, y compris celle des agresseurs.
Veuillez agréer, Monsieur le Maire, Mesdames, Messieurs, l'expression de mes salutations distinguées.
Hélène Larrivé

Le dossier "La violence en herbe"
 http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/dossier-la-violence-en-herbe.html