jeudi 3 septembre 2015

Réflexion sur la violence subie

Violence faite aux femmes dans le midi, épilogue, vu du coté des édiles cette fois. Cela se passe en trois temps fort différents. Lorsqu'on subit une violence, même légère (si on peut appeler une balle dans le bras une violence légère) on est dans un premier temps un peu sonné et paradoxalement cela nous protège. On ne se rend pas compte. Et puis les gens au début sont (ou semblent) sympa. Ce n'est rien, trois fois rien. Et puis vient le stress, le fait de ne plus rentrer chez soi à pied, la solitude. Parfois 
ce n'est pâs mon cas la douleur
physique. Ensuite, la réaction 
saine : porter plainte, faire en sorte que cela se sache 
quoique dans mon cas je ne l'ai pas voulu vraiment, du moins j'ai hésité et que cela ne se reproduise plus sans représailles, puisque pour certains seules celles-ci les empêchent de réitérer. Et avec cela, l'agressivité : on dérange en somme. Un élu veut que tout baigne, c'est le cas de dire, vous exagérez à oser parler, protester même, c'est de l'histoire ancienne bref, vous êtes le trouble fête, et ... "vous êtes sure que vous ne l'avez pas dans la tête, votre balle?"  Autrement dit, on vous traite de folle. C'est ce qui m'est arrivé.   

Violence en herbe et violence en blé, épilogue..

LA VIOLENCE FAITE AUX FEMMES 
DANS LE MIDI, SUITE. Épilogue.


Comme vous le savez -ou pas- j'ai pris, en plein jour, dans mon village, il y a dix jours, une balle dans le bras, dont on ne sait rien. (Pas grave mais il y a une probabilité qu'elle y soit restée). J'ai porté plainte hier seulement. Voilà qu'aujourd'hui, on me dit au téléphone qu'il va y avoir une réunion sur la violence, les risques (?) C'est pour ce soir. Pas d'annonce officielle, pas d'affiches, du moins n'en ai-je pas vues et la plupart des gens à qui j'en parle non plus, y compris les commerçants, en principe bien informés. J'y vais donc. J'entends parler pendant... un certain temps (!!) des risques d'inondations et de la conduite à tenir. Mmmm... c'est parfois intéressant (c'est la première fois par exemple qu'on parle du barrage qui, s'il cédait, noierait les gens qui sont au dessous d'un certain niveau, -pas moi !- en vingt minutes, avec une petite "erreur" toutefois : "cela ne cède jamais d'un coup, il y a toujours des signes avant coureurs, pas de panique, ça serait plus de vingt minutes" -faux, à Fréjus, le barrage ou plus exactement la montagne qui faisait cuvette, de Malpasset a lâché d'un coup justement, sans signes préalables-) parfois sans intérêt, genre "rentrez les objets qui risquent d'être emportés et de créer des embasts".. Puis discussion et ... je me demande : où est la violence là dedans? La violence de la nature, soit... mais... (Sinon je ne serais pas venue, ayant vécu deux inondations dont la dernière costaud à Anduze, je sais, on nous l'a appris... ensuite ! ce qu'il faut faire évidemment : pas grand chose du reste.) J'ose enfin poser la question : "et la violence?" Mais le Maire donne la parole à plusieurs personnes, puis à une dame (je laisse par politesse, j'aurais peut-être pu parler à cet instant) puis immédiatement il la passe directement à un intervenant sur le podium. Je me permets alors de signaler que j'ai levé le doigt bien avant la dame et que j'aimerais bien parler... Non, m'est-il répondu, il faut laisser la parole aux intervenants...(?) J'insiste, d'autres se sont exprimés, pourquoi ne le puis-je ? Mais au nom de quoi devrais-je parler? me fut-il objecté (en substance) ... "Au nom de ce que j'ai reçu une balle dans le bras". Et là, RIRES, je vous jure que c'est vrai ; quelques propos au cours desquels j'explique ma "méprise" et enfin ... "vous êtes sure que ce n'est pas dans la tête que vous l'avez ?" (C'est le Maire qui parle à ce moment là). Note : il se trouve qu'un adjoint se trouvait par hasard au même endroit, juste après le tir qui m'a touchée et qu'il a vu, non pas le tir mais mon bras, les gendarmes, les pompiers etc.. Autrement dit, il me traite de menteuse et/ou de folle. Je sors, après avoir tenté de protester -il est vrai que pour le coup je suis en colère- soulignant encore que n'ayant pas reçu de documents au sujet de cette réunion, j'ai cru qu'il s'agissait de la violence (c'est ce qui m'avait été dit) etc.. Le coup de "vous êtes sure que vous ne l'avez pas dans la tête?" m'a en effet mise à cran. Je m'en vais, écœurée. Et là, il sort derrière moi, en fureur "venez là".. m'ordonne-t-il (!!!!!) Impensable, sous le sable, les pavés (?!) !! "Je ferai ce que je veux" ... "Si vous continuez à me pourrir mes réunions..." Oui, quoi ? On peut savoir ? Une menace ? Rien en suit. Et de me saisir par le bras. Puis il me lâche, à mon injonction.. ferme ! La violence faite aux femmes, c'est aussi leur refuser de parler lorsqu'elles en ont été victimes, lors d'une "réunion" prétendument sur le sujet par exemple, ou si elles le font tout de même les traiter de folles, faire rire à leur sujet... Les copines, ce soir je ne sais plus trop où j'en suis. Je ne demande pas que l'on me plaigne, j'aurais même horreur de ça, mais que l'on se foute de moi, cela, non, n'est pas admissible. Baste, cela fera un addenda à ma lettre ouverte... édulcoré sans doute. Je ne sais pas. Rien pu avaler. Normal. Je suis comme ça, ça peut durer trois jours puis ça passe. Cela me détermine finalement à aller l'apporter, cette lettre.. 

Le dossier
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/dossier-la-violence-en-herbe.html

dimanche 30 août 2015

Journal philosophique, trois articles

Journal philosophique
Phénomène étrange du virtuel et au fond réconfortant : des gens qui vs lisent ms ne vs le disent pas !! voire parfois vs évitent ou ne s'attardent pas.. tt en étant qd m sympas !! Voire encore mieux, vs répondent et communiquent avec vs ss se nommer alors qu'ils st à vos cotés l'air de rien. Une pute virtuelle ? Toutes castes et obédiences décloisonnées
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 Je tombe tout à l'heure sur ce passage de la biographie de [....] voir plus loin si vous devinez. Sur le cul je suis !!

"Les femmes ont occupé une grande partie de sa vie : parfait pour celle qui lui plaît, jusqu'au jour où il l'oublie pour celle qui lui plaît davantage. Alors son oubli est entier. Son temps, son cœur, son esprit sont remplis lorsqu'il est amusé. À peine sait-il qu'il a donné des soins à d'autres objets, et si jamais on veut le rappeler à d'anciennes liaisons, on pourra les lui présenter comme de nouvelles.. Il est toujours aimable parce qu'il est insouciant, ne s'attache ni aux personnes ni aux choses : mais il jouit de tout, prend le mieux qui est à sa portée.. N'étant assez fort ni pour l'amitié ou l'amour, ni pour la haine, vous ne sauriez que lui être agréable ou indifférent... "
De qui est-ce ? et de qui s'agit-il ? Devine ! (Non, ce n'est pas moi qui l'ai écrit au sujet de mon ex, bien que j'aurais pu le faire, et dans les mêmes termes exactement.) Alors ? Cékiki ?

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Être seul : le comble de la civilisation, de la richesse, le must : * congélateur, stocks, chemin "privatif" ou accaparé et barré, "pour la tranquillité" (dans un lieu isolé un peu sinistre !), isolement.. Tout se passe comme si l'autre était l' ENNEMI. C'est voulu par le système de surconsommation car cela le nourrit. (La proximité affective de voisins-amis générait l'entr'aide, économisait des prestations vénales, l'achat d'objets personnels...) Les pauvres (dans des HLM par exemple) vivent entourés, et en société, (ce qui peut parfois causer des désagrément certes, mais offre tout de même plus d'avantages) par obligation : puits collectif autrefois.. lavoirs, proximité de palier.. D'où échange de services, requis par la nécessité, ou pas, même en cas de dissensions idéologiques, culturelles.. (Cela arrive toutes castes confondues en cas de drame, exemple pendant les inondations, des sans papiers musulmans qui ont aidé un vieux monsieur à sortir de chez lui..)
Plus on est riche, plus on a de confort, plus on est "autonome"', plus on est seul, le top et plus on consomme. D'où l'ennui obvié par des "distractions" !! vénales, elles aussi. TV, etc.. voire, pire, lecteur personnel de musique ou de DVD. Alors que la musique EST COMMUNICATION ! UNE DES MEILLEURES, LA PLUS PUISSANTE. (Dis moi ce que tu aimes et je te dirai qui tu es!) On est ici dans la culture de la masturbation. (La TV au moins se regardait en famille ou en groupe). La voiture a parachevé l'isolation. On la prend parfois pour aller acheter le pain.

Contre exemple : sans électricité, je dois aller au village m'approvisionner presque tous les deux jours, ce qui me permet parfois de rencontrer des gens passionnants... exemple le monsieur qui m'a parlé de son passé de gendarme, (un livre?)

De cette culture de la solitude, de la parano, de l'angoisse, du mépris des autres donc de nous-mêmes.. et aussi de l'envie (!) la santé se ressent. Dépressions, maladies de la sédentarité etc.. D'où médicaments. Ça tourne rond.
Si on pousse les choses plus loin, la prostitution est aussi à la clef. À quoi bon s'encombrer d'une femme parfois inapte, ou qui va vieillir, tomber malade, vous occasionner bien des désagréments lorsqu'on peut en avoir une plus avenante de temps en temps, formée pour "ça", qui ne s'attardera pas, et n'exigera rien de vous que le prix de sa prestation?

* Les très riches s'en tirent bien ou mieux : visites, séjours, raouts, bals, réunions, fêtes privées, bateau, sport etc.. C'est la petite ou moyenne bourgeoisie qui a copié leur mode de vie mais sans pouvoir aller jusqu'au bout quant à ses indispensables parades qui en chie le plus.

samedi 29 août 2015

La violence blanche, le ressenti d'une situation ou rien ne se passe en apparence

Il arrive que le racisme ou le sexisme (voire les deux à la fois si vous avez la malchance d'y correspondre !) bref l'exclusion pour des raisons parfois mal définies (trop intello, trop quelque chose qu'il ne faut pas... ou rien du tout, car il faut bien qu'il y en ait d'exclus, des "out" si on veut avoir la satisfaction d'être "in", forcément!) que l'exclusion donc soit perçue sans être aperçue, ce sont des "perceptions sans aperceptions" (Leibniz) ou ce que Freud a baptisé l'inconscient. Mais il arrive aussi (tout le temps;même) que le mal être justement relié à la situation floue soit d'autant plus prégnant qu'il est inenditifé quant à ses causes réelles... On pense toujours malgré soi, ou pire, on ne pense pas mais on ressent un vague sentiment de culpabilité, "qu'est-ce que j'ai qui fait que... ?" et au bout du compte, de dépendance vis à vis de ceux qui précisément vous excluent : ceux-là seuls se mettent à exister pour vous, en pochoir, et ceci même si vous êtes connu, apprécié, voire charismatique : les seuls dont vous briguez les suffrages sont précisément ceux qui vous les refusent sans que vous ne sachiez pourquoi. Cette interrogation sous jacente et souvent non perçue vous mine à bas bruit sans que vous n'en sachiez rien. 

C'est le but, "leur" but, conscient ou pas tout à fait. La caste, le groupe, l'univers fermé auquel vous ne pouvez accéder, si misérable soit-il, voire dérisoire par rapport au vôtre, devient une quasi obsession sans que vous ne le sachiez. Tout peut parfaitement se passer SANS LA MOINDRE VIOLENCE, et c'est même toujours le cas, juste par des postures, des gestes anodins, des attitudes, des silences aussi (c'est le plus important). Du coup, vous vous mettez à "aller mal" sans savoir pourquoi, à vous énerver, à agir comme si étiez devenue dépendante d'une sorte de drogue.... Jusqu'au moment où vous poussez (?) un peu les choses jusqu'au bout et recevez le cinglage que plus ou moins consciemment vous attendiez... (et redoutiez ? pas forcément car il a le mérite de mettre les choses au clair enfin..) Là, enfin, vous redevenez "vous-même". Le premier jour vous vous sentez un peu bizarre : il vous manque comme dirait Leiris à la mort de sa femme, un emmerdement. Or les emmerdements sont ce qui finalement vous occupe le plus : les gens emmerdants sont ceux que l'on n'oublie jamais (peut-être est-ce leur but ? Peut-être sont-ce des gens qui n'ont jamais vraiment compté et qui ne s'en relèvent pas? et qui ne pouvant briguer totalement l'amour ou l'amitié -ou le croyant- ont opté pour la haine?) 

Puis petit à petit, assez vite, vous vous sentez soudain mieux : plus de stress sans raison (du moins le croyiez-vous) plus d'angoisses floues (idem, sans raison), la vie reprend ses couleurs, la campagne est belle, marcher est un plaisir sans mélange, les animaux aussi etc...  

En fait c'est cette structure qui fait le lit de la perversion, de l'exclusion et dans certains cas du racisme: il ne s'agit pas d'un individu (quoiqu'il peut se faire qu'un seul transforme un groupe harmonieux sans que personne ne s'en aperçoive sur le coup en sac de nœuds, souvent pour y prendre le "pouvoir" si minime soit-il) mais d'un canevas tissé à plusieurs dans lequel les couleurs doivent impérativement s'opposer pour l'esthétique, et le noir (ou le blanc, la couleur terne) c'est vous et quelques autres "out", qui font ainsi ressortir l'éclatant des "in". Le snobisme ? Oui il participe de cette structure, mais il peut s'exercer partout et dans tous les "sens" : dans des milieux ouvriers, marginaux, défavorisés, on a exactement la même structure et parfois pire encore (car il s'agit alors plus ou moins de se venger de sa propre exclusion d'autres milieux, surtout si la victime désignée est supposée y appartenir de plain droit.) Cela explique dans les villages le cloisonnement des castes, qui ici semble non pas justifié mais expliqué par le fait que sortir de son pré carré vous expose à ces aléas.... même si au départ vous semblez accepté voire même recherché ou flagorné (!) 

Vient parfois (pas forcément) un moment où un individu, un seul, blessé dans son amour propre, se sentira humilié et ramera de telle sorte que ce soit vous qui le soyez. Je comprends à présent pourquoi certaines de mes ami/es refusent de sortir surtout seules. La caste :il n'y a rien ici pour les recevoir à l'aise et se mêler au "peuple" ignorant, sous peine de se voir (comme moi) exclue et moquée, il n'en est évidemment pas question. Un peu d'amertume tout de même... et une grande libération. La rupture même d'amitiés "occasionnelles" seulement peut être libératrice.. Note : ce sont une fois de plus les femmes qui en font les frais : des réflexions sur leur physique parfois limite obscènes, sur leur allure, leur éventuellement dipsomanie -mais rien n'est dit sur les hommes pochtrons- sont le signe, les prémisses et le révélat de cette exclusion. Et demeurer sans rien dire est être complice... et dire est peut-être s'exposer aux mêmes dès qu'on aura le dos tourné. Un détail : âge des "réflecteurs" : 20 ? 30 ans ; âge des "réfléchies" moquées parfois cruellement: 50 ? 60 ans    

Lettre ouverte à Marisol Touraine 2, une marche ?

               

Mesdames et Messieurs les Ministres de l'intérieur, Madame Marisol Touraine, Madame le chef de la Police, Monsieur le chef de la gendarmerie, Monsieur le Préfet du Gard, Monsieur Hollande etc..

Objet : la violence -dans le Midi-, statistiques? en voici une qui certes requiert une étude précise, mais je vous la livre telle que, d'autres suivront hélas...

Depuis que je vis dans le Midi, à Anduze puis à Saint Ambroix, deux petites villes des Cévennes (quatorze ans mis bout à bout avec un an d'interruption récemment à Paris) j'ai subi SIX ACTES DE VIOLENCE. Une précision, je ne suis ni gendarme, ni policière, ni patronne de bar ou de tabac mais retraitée de l'éducation nationale, auteure et artiste pour simplifier.

1 La première de la part d'un responsable de la Croix Rouge, médecin. (Coup au visage, une dent cassée.) Sanction : rien.  (1, l'affaire "Totophe".)
2 D'un escroc homo bien sous tout rapport. Pas de blessures, par chance, aucune voiture n'est passée lorsqu'il m'a projetée avec une extrême violence sur la chaussée et je n'ai pas heurté de pilier de trottoir. Sanction : moi-même (!) Sans commentaires.
3 D'un immigré ouvrier maçon, un coup au visage (qui parait-il ne m'était pas destiné mais à un autre dont il était jaloux, -je me suis interposée.-) Cela suivait néanmoins un harcèlement (sexuel) de plusieurs semaines, stations nocturnes devant ma maison, menaces, bris d'une porte, d'une chaudière etc.. (Un bridge à refaire.) Sanction : prison ferme, six mois, mais grâce à la compression de peines (il avait récidivé plusieurs fois) rien. Moralité, si vous agressez une femme -ou un homme-, dans la foulée agressez en une ou deux autre et ça ne vous coûtera pas plus cher.
4 D'un jeune (drogué) affaire (médiatisée) sur laquelle je ne veux pas revenir avec plus de précisions : menaces et harcèlement, (non sexuel) siège de ma maison, cocktail Molotov (disait-il) etc.. (Pas de blessures mais une peur constante de plusieurs semaines.) Sanction : rien. Au contraire, menaces de la part du père. (Le jeune homme ayant récidivé plusieurs fois sans que rien ne se passât bien qu'il fût condamné à DEUX ans de prison ferme pour une autre affaire, agression avec violences graves (!) il finit par se faire "avoir" lui-même le jour où il est tombé sur plus fort et plus déterminé que lui -en principe il agressait surtout les femmes mais cette fois là, à la féria, plusieurs jeunes se sont interposés et ça a mal fini.. -pour lui-.)
5 De la part d'un "ami" maçon ou qui se disait tel. (Coup à la tête et un KO.) Sanction, rien. (3)
6 Ce coup de feu récemment inidentifié. Sanction, rien, forcément. (4)
Vous remarquerez que toutes ces agressions sauf la dernière me ciblaient directement et qu'elles étaient toutes le fait d'hommes.

[Je ne compte évidemment pas les insultes et menaces même lourdes -de mort-  sauf dans le cas numéro quatre car elles provenaient d'un délinquant "confirmé" déjà multi récidiviste et condamné.] Mon cas n'est pas unique, loin s'en faut. Voilà donc ce que nous vivons AU QUOTIDIEN (car cela laisse malgré tout des traces psychologiques et/ou physiques.)

Donc en résumé, 1,3 agressions tous les trois ans
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En comparaison, à  Paris, (où j'ai vécu 30 ans) je n'en ai subi "que" (!) deux, qui de surcroît ne me concernaient pas directement :
1 Dans le métro à Montparnasse (sans gravité, des gens se sont interposés, juste des traces autour du cou.)
2 D'un voleur de carte bancaire, à Montparnasse toujours! Sans gravité également (il m'a projetée au sol mais sur une surface plane, sans piliers de trottoir, et, sportive à l'époque, j'ai su tomber-rouler sans me blesser).
Donc 1/15 ans

=> LE MIDI OU DU MOINS CETTE RÉGION  SEMBLE PAR CONSÉQUENT AU MOINS CINQ FOIS PLUS DANGEREUX POUR LES FEMMES QUE PARIS.

Mesdames et messieurs les gendarmes, certes votre travail est de plus en plus difficile, il n'est que de voir la proportion de suicides dans votre profession et ceci n'est pas une critique envers vous mais au plus haut niveau... Cette violence dont en fait vous êtes les premières victimes s'exerce à l'opposé sur les plus faibles, les enfants, les malades, les vieux, les femmes, les NON DÉLINQUANTS (!) {car le fait d'être délinquant incontestablement protège, du moins de la "petite" délinquance}... nous pourrit la vie et parfois nous donne envie de nous "convertir". (2)

... surtout, lorsqu'on voit que, selon que l'endroit où on se trouve, dans une ville, (du moins Paris), ou dans une zone défavorisée laissée peu ou prou à l'abandon, elle n'est pas également obviée : cela explique d'ailleurs qu'ELLE S'Y ACCROISSE À LA MESURE DE L'IMPUNITÉ DONT LES DÉLINQUANTS SONT OU SE CROIENT CERTAINS. 

Merci d'en tenir compte. Quant à moi, je ferai en sorte que cette lettre ouverte ait le plus de diffusion qu'il soit possible à la mesure de mes réseaux.
Ceci est adressé, entre autres, à Monsieur le Ministre de l'Intérieur ....
Hélène Larrivé


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Liens

(1) L'affaire Totophe ou comment en ayant aidé un SDF je me suis attirée les foudres d'un responsable -travailleur social bénévole- qui aurait dû être là (et n'y était pas) :

 (2) Lorsque les forces de l'ordre ou la Justice semblent ne pas faire ce qu'il faut, résultat.. prévisible.

(3) L'avant dernière agression, typique, agresseur connu, pas de preuves, parole contre parole et hop..  http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/12/mpn-ou-assimiles-parmi-nous-au.html

(4) L'article base : la dernière, une balle cette fois !  http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/une-balle-perdue-en-tout-cas-pour-moi.html

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Le dossier "Violence en herbe, prémisses de la violence en blé"http://pagetournee.blogspot.fr/2015/08/dossier-la-violence-en-herbe.html

L'antisémitisme gentil

"Vous avez de la chance, ça ne se voit pas trop chez votre fils!"

L'antisémitisme revêt parfois des formes touchantes voire gentilles, surtout lorsqu'il s'associe, ce qui est souvent le cas, au machisme  le plus pur (!) Le mélange peut être désopilant.. Enfin, voire.. Ainsi celui qui vous écrit (à la suite de ses propos antisémites odieux, après que vous lui avez envoyé votre photo avec la magen David en sautoir ) : "ah, que j'aimerais être à la place de ce mini bouclier !" Les hommes, toutes castes, toutes religions, tout âge même ! et toutes cultures concondues, euh, confondues, on leur parle Shoah, ils vous répondent cul..

Ou mieux, l'un (qui m'a inspiré la gueulante sur l'antisémitisme, voir lien) m'envoie une conférence sur [...] qui l'a passionné, d'un certain, mettons Dreyfus, un historien pointu... lequel lui a écrit quelques lignes de remerciements pour sa "collaboration", zut, ça m'est venu tout seul. (Il a probablement dû lui faire passer quelques notes sur le sujet, mais version Cévennes et l'autre ne pouvait sans doute moins.) Et de m'appeler illico pour me demander si j'ai bien lu, et la note de remerciement, et le nom du scripteur, ajoutant savoureusement "d'ailleurs je pense (!) qu'il est peut être... juif, (!) du reste il ne s'en cache pas." (!) 


Cette fois, on fait dans la délicatesse, on n'ose même pas écrire ou prononcer le mot terrible et honteux (juif), on pondère, on édulcore (!) : il est "peut-être" euh.. -à peine articulé comme s'il s'agissait d'une obscénité- juif (nobody is perfect) mais "il ne s'en cache pas", (!) il assume, c'est un brave, donc je peux le dire, tu n'as rien à me reprocher... mais par précaution, avec les énervées comme toi, je mets "je pense" et "peut-être", ça passera mieux, on sait jamais. Fier comme une oie qui a trouvé un couteau que le nommé Dreyfus lui ai écrit ses remerciements qu'il m'a aussitôt envoyés. Qu'on se le dise! Antisémite, moi ! Mais je suis même allé à la conférence d'un certain Dreyfus, oui, Dreyfus, alors.. Même qu'il m'a remercié pour ma recherche sur [...] alors !! Ça t'en bouche un coin, non?" (!)

Même histoire avec un autre ami qui vint un jour tout excité (et ce n'était pas le genre!) me voir pour m'annoncer... un scoop : "il y a à présent à la Mairie de [..] un tout nouveau ... euh administratif, chargé de la culture, je l'ai vu hier.. un homme pas d'ici, enfin je pense. Il s'appelle.. -voix baissée- enfin je crois.. Bendavid ou un nom comme ça.. euh.. je me demande même s'il n'est pas un peu.. enfin je ne sais pas trop.. peut-être.. j.. juif ? ne trouvez vous pas? Il a l'air bi.. bien.." Il en bégayait d'émotion. Lui aussi avait voulu me ménager : "un peu" (seulement !) juif, pas totalement tout de même.. attaché à la culture de [...] ça ne se peut..

Et cette idiote de compétition qui, voulant me faire plaisir, un jour qu'elle était en verve d'amabilité, m'a dit gentiment : "vous avez de la chance, ça ne se voit pas trop chez votre fils".. (!!!!) 

Le dossier antisémitisme, dont "lettre ouverte à un notable de province"
http://pagetournee.blogspot.fr/2015/07/lettres-ouvertes-un-notable-de-province.html

vendredi 28 août 2015

Le Midi 5 fois plus dangereux (pour les femmes) que Paris ?

28/08/2015
Hélène Larrivé
Madame Marisol Touraine, Monsieur le Ministre de l'Intérieur, lettre ouverte. Objet  : la violence contre les femmes dans le midi
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Depuis que je vis dans le Midi, à Anduze puis à Saint Ambroix, deux petites villes des Cévennes (quatorze ans mis bout à bout avec un an d'interruption récemment à Paris) j'ai subi six actes de violence toutes le la part d'hommes.

1 De la part d'un responsable de la Croix Rouge, médecin. (Coup au visage, une dent cassée.) http://aujourlejour2.blogspot.fr/2012/12/totophe-le-social-ca-paie-bien.html Sanction : rien. (Voir l'affaire "Totophe" lien.)

2 D'un escroc homo bien sous tout rapport. Pas de blessures, par chance, aucune voiture n'est passée lorsqu'il m'a projetée avec une extrême violence sur la chaussée et je n'ai pas heurté de pilier de trottoir. Sanction : moi même (!) Sans commentaires.

3 D'un immigré ouvrier maçon, un coup au visage (qui parait-il ne m'était pas destiné mais à un autre dont il était jaloux, -je me suis interposée.-) Cela suivait néanmoins un harcèlement de plusieurs semaines, stations devant ma maison, menaces, bris d'une porte, d'une chaudière etc.. (Un bridge à refaire.) Sanction : prison ferme, six mois, mais grâce à la compression de peines (il avait récidivé) rien. Moralité, si vous agressez une femme, dans la foulée agressez en une autre et ça ne vous coûtera pas plus cher. http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/11/viol-harcelement-un-homme-se-fait.html

4 D'un homme (drogué) sur le quel je ne veux rien dire, menaces et harcèlement, siège de ma maison, cocktail Molotov disait-il etc.. (Pas de blessures mais une peur constante.) Sanction : rien. Au contraire, menace de la part du père. (Le jeune homme ayant récidivé plusieurs fois sans que rien ne se passât bien qu'il fût condamné à de la prison ferme (!) il finit par se faire "avoir" lui-même le jour où il est tombé sur plus fort et plus déterminé que lui -en principe il n'agressait que les femmes mais cette fois là, plusieurs jeunes hommes se sont interposés... et cela finit très mal pour lui.)

5 De la part d'un "ami" maçon ou qui se disait tel. (Coup à la tête et un KO.) Sanction, rien (ou peut-être une interdiction de m'approcher ?) (http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/12/mpn-ou-assimiles-parmi-nous-au.html )

6 Ce coup de feu. Inidentifié. Sanction, rien, forcément.  http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/une-balle-perdue-en-tout-cas-pour-moi.html

Donc 1,3 tous les trois ans
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En comparaison, à  Paris, (où j'ai vécu 30 ans), j'en ai subi deux "seulement" :

1 D'inconnus dans le métro à Montparnasse (sans gravité, des gens se sont interposés, juste des traces autour du cou.)

2 D'un voleur de carte bancaire, à Montparnasse toujours! Sans gravité (il m'a projetée au sol mais sur une surface plane, sans piliers de trottoir, et, sportive à l'époque, j'ai su tomber-rouler sans me blesser).

Donc une tous les quinze ans.

=> le Midi est donc plus de cinq fois plus dangereux pour les femmes que Paris.
Je ne compte évidemment pas les insultes et menaces sauf dans le cas numéro quatre car elles provenaient d'un délinquant confirmé déjà multi récidiviste et condamné.
Madame la Ministre, Monsieur le chef de la police, Messieurs les gendarmes, nous savons tous que (pour ces derniers) votre travail est de plus en plus difficile, il n'est que de voir la proportion de suicides dans votre profession et ceci n'est pas une critique envers vous mais cette violence dont vous êtes en fait les premières victimes et qui touche les deux extrêmes, à l'opposé, les faibles, les enfants, les malades, les vieux, les femmes, les non délinquants surtout (car le fait d'être délinquant protège!) ne semble pas également traitée selon que l'on se trouve dans une ville, du moins Paris, et dans une zone reculée laissée plus ou moins à l'abandon (ce qui explique qu'elle s'y accroît à la mesure de l'impunité dont les délinquants sont ou se croient à peu près certains.) Et ceci est aussi une lettre ouverte au Ministre de l'Intérieur entre autres....
Hélène Larrivé

Liens
L'affaire "Totophe"





Le dossier "la violence en herbe"
http://pagetournee.blogspot.fr/2015/08/dossier-la-violence-en-herbe.html